Cofel : Vers l'usine 4.0

Le projet d'extension du groupe Cofel mené dans son usine de Noyen-sur-Sarthe poursuit les objectifs annoncés : travailler dans une usine 4.0 pour sécuriser le made in France, améliorer les conditions de travail des équipes par la modernisation des process et des infrastructures et diminuer l'impact environnemental. Les 3,6 millions d'euros investis ont permis un agrandissement de 3 200 m² pour atteindre une surface totale couverte de 27 200 m², une augmentation de la capacité de production avec notamment l'automatisation de la découpe de blocs de mousse et la robotisation de la fabrication des caisses de sommiers.

 

Le volet écologique n'a pas été oublié. D'une part, la pose d'ombrières photovoltaïques (699 panneaux, 350 000 euros) doit produire 292 MWh/an en mode autoconsommation avec revente du surplus, soit de 30 à 125 % des besoins du site en fonction de l'ensoleillement. Une installation intéressante vu l'augmentation des coûts de l'énergie (rentabilité estimée à 15 ans au début du projet en 2020). D'autre part, le nouveau bâtiment bien isolé aux normes RT 2020 est conçu pour économiser l'énergie avec des toits blancs "cool roof" (gain de 5° C) et un système de ventilation naturelle. Ces bonnes pratiques seront transposées sur l'ancien bâtiment selon le retour d'expérience.

 

Numéro un sur le marché français avec quatre usines en France, 850 collaborateurs et plus de 200 millions de chiffre d'affaires (30 % de parts de marché), le groupe Cofel fabrique 900 000 matelas et 400 000 sommiers pour trois marques (Epeda, Bultex et Merinos). En 2021, le site de Noyen-sur-Sarthe a produit 220 000 matelas (Bultex essentiellement) et 80 000 sommiers pour un chiffre d'affaires de 53 millions d'euros. Il emploie 144 salariés (plus une vingtaine d'intérimaires, jusqu'à 80 en saison : été plus période des soldes d'hiver).