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Déchets : Focus sur le tri 7 flux

Publié le 08/12/2021 - Par karine.meteyer@...
Le tri des déchets non dangereux est élargi : il passe de "5 flux" à "7 flux". Aux déchets de papier/carton, de métal, de plastique, de verre, de bois, s'ajoutent ceux de fraction minérale, de plâtre et bientôt de textile.
 
Depuis le 18 juillet 2021, le décret 5 flux de juillet 2016 est étendu aux déchets non dangereux de construction et de démolition composés majoritairement en masse de fractions minérales (béton, briques, tuiles et céramiques, pierres) ou de plâtre. Ce décret s'inscrit dans le cadre de la loi AGEC, relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Pour rappel, depuis juillet 2016, les professionnels ont l'obligation de trier cinq types de déchets non dangereux dans des poubelles dédiées : papier/carton, métal, plastique, verre et bois.
 
Cette obligation de tri à la source et de collecte séparée sera étendue aux déchets textiles à partir du 1er janvier 2025.
 
Des dérogations sont prévues pour les déchets de construction et de démolition : impossibilité d'affecter sur le chantier au moins 40 m² pour le stockage des déchets, volume total de déchets inférieur à 10 m3. "Ces dérogations excluent de cette démarche vertueuse beaucoup de "petits producteurs de déchets" ; les gros producteurs font quant à eux en grande majorité déjà le tri sur leurs chantiers", regrette Élise Barbarit, responsable commerciale d’Envie Maine, entreprise d’insertion par l'activité économique (plus de 220 salariés en Sarthe et Mayenne) qui compte parmi ses activités le recyclage et le réemploi. Pour les professionnels peu producteurs de déchets mais soucieux d'adhérer à la démarche, "il existe des contenants de 1 m3 et des solutions de collecte".
 
Un engagement vérifié
 
L'attestation de valorisation des déchets qui était utilisée pour le tri 5 flux concerne désormais les 7 flux. Elle est délivrée à l'entreprise par les exploitants d'installations de valorisation ou par les intermédiaires (collecteurs, transporteurs, négociants de déchets). "Par cette attestation, les professionnels justifient de respecter le décret 7 flux et d'orienter leurs déchets vers les bons exutoires". 
Toujours pour vérifier le respect de l'obligation de tri à la source et de collecte séparée des déchets 7 flux, le préfet ou l’autorité administrative compétente peut demander au producteur ou détenteur des déchets la réalisation d’un audit par un tiers indépendant. 
 
"Nous espérons que les entreprises vont adhérer à ce tri assez peu contraignant et nécessairement moins coûteux à la longue que le traitement des déchets en mélange. Et c'est sans évoquer les engagements environnementaux qui vont de soi !", conclut Élise Barbarit
 
Contact CCI
Angélique Barré au 02 43 21 00 31
 
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Économies d'énergie dans les bâtiments neufs
La réglementation thermique RE2020 arrive le 1er janvier
 
Paru le 29 juillet 2021, le décret RE2020 (1) entre en vigueur le 1er janvier 2022. Il fixe les exigences énergétique et environnementale des constructions neuves, extensions comprises. En phase avec la loi énergie climat pour lutter contre le changement climatique, cette réglementation poursuit trois objectifs : réduire l'impact carbone de la construction, baisser la consommation énergétique des bâtiments et donner la priorité à l'énergie décarbonée, et garantir un meilleur confort l'été en cas de canicule. Selon les estimations de différentes sources, l'ensemble de ces mesures devrait provoquer un surcoût de la construction estimé entre 3 % et 13 %.
 
Entrée en vigueur (date du dépôt du permis de construire)
 
1. À partir du 1er janvier 2022 pour les bâtiments ou parties de bâtiments d'habitation
2. À partir du 1er juillet 2022 pour les bâtiments ou parties de bâtiments de bureaux ou d'enseignement primaire ou secondaire
3. À partir du 1er janvier 2023 pour les extensions de ces bâtiments et pour les constructions provisoires.
 
(1) Décret d'application n° 2021-1004 

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La reprise économique se confirme

Publié le 08/12/2021 - Par maryse.gauthier...
Philippe Mutricy, directeur des études de BPI France, et Élise Tissier, directrice de BPIfrance Le Lab, ont présenté les grandes tendances de la reprise économique, lors de la "Tournée de la grande relance" organisée par la Fondation MMA des Entrepreneurs du futur au Mans, le 13 octobre dernier.
 
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie a annoncé le 11 octobre dernier "une croissance forte, solide et dynamique avec une prévision de croissance pour 2021 de 6,25 %". Selon l'étude conjoncturelle de septembre dernier de Xerfi Prévisis (1), "Plus de 20 mois après le déclenchement de la pandémie, les économies avancées se rapprochent ou dépassent leur PIB d’avant crise. La France n’était plus en juillet qu’à un point de ce niveau. Fin juin, elle avait déjà effacé les pertes d’emplois issues de la crise.
 
On craignait que le retour à la normale soit un butoir, plombé par la facture de crise (240 milliards selon le gouvernement). Bien au contraire, la dynamique laisse espérer une véritable reprise, profonde et durable. La croissance du PIB sera sans précédent en 2021, et celle de 2022 serait propulsée très au-dessus de son niveau habituel. Mais ces statistiques ne disent rien sur la dynamique de fond. La crise a en effet provoqué des transformations accélérées au sein des entreprises. Elle aura été un véritable laboratoire en termes d’organisation, de solutions de production, de consommation, de repositionnement de l’offre. Le tout suscitant de nouvelles demandes en termes de compétences et de logistique. Ce n’est pas une simple parenthèse. Elle ouvre bel et bien de nouvelles opportunités de gains de productivité et de débouchés pour les entreprises." 
 
(1)   Institut d'études privé, spécialisé dans l'analyse économique en France et à l'international, les enquêtes de conjoncture et les prévisions. 

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Baromètre Bpifrance Le Lab et Rexecode 
Rebond des prévisions d'investissement 
 
Les TPE et PME font part d’une nette amélioration de leur situation de trésorerie depuis mai dernier. Malgré la perspective d’arrêt des aides d’urgence aux entreprises et la forte hausse des prix de nombreuses matières premières, les PME/TPE ne semblent dans l’ensemble pas inquiètes quant à l’évolution future de leur trésorerie. Seuls 5 % des dirigeants craignent de ne pas être en mesure de rembourser leur prêt garanti par l’État, une proportion stable par rapport à mai dernier (elle s’élevait à 8 % en février 2021). 
 
Les PME anticipent un fort rebond de leurs investissements cette année et prévoient de les renforcer sensiblement dans la digitalisation et la robotisation dans les années à venir : 
- 58 % des dirigeants de PME/TPE comptent investir cette année, et ils sont désormais bien plus nombreux à envisager une hausse des montants investis (31 %) qu’un recul (23 %). 
- La crise de la Covid-19 n’aurait que peu affecté les projets d’investissement des trois prochaines années (41 % les disent inchangés, 20 % les réviseraient à la baisse et 17 % à la hausse). 
- Les investissements digitaux, environnementaux et de R&D réalisés sur les trois dernières années sont perçus comme insuffisants par environ une PME/TPE sur cinq, soit une proportion plus élevée que pour l’ensemble des investissements (14 %). 
- Les projets d’investissement sur les cinq prochaines années seraient davantage tournés vers la digitalisation/robotisation (29 % des dirigeants pensent accélérer ces investissements contre 23 % pour l’investissement total). 
 
Dans un contexte de nette amélioration de la situation économique, les contraintes de production prennent le pas sur les contraintes de demande. Les difficultés de recrutement redeviennent de loin la première préoccupation des dirigeants (citées par 56 % d’entre eux). Les coûts et les prix sont également de plus en plus perçus comme des freins à l’activité, de même que les difficultés d’approvisionnement. Les inquiétudes sur les débouchés passent en revanche au second plan. 
 
(Enquête réalisée au 3e trimestre 2021 auprès de 2 107 PME/TPE des secteurs marchands non agricoles, de 1 à 249 salariés et réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires)

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Baromètre Banque de France
En 2021, une économie régionale résiliente 
 
Forts d’un environnement économique dynamique, les chefs d’entreprise de la région annoncent des prévisions d’activité se rapprochant de la situation d’avant crise (99 %) et supérieures dans l’ensemble à la moyenne nationale. Cela est particulièrement notable dans le secteur du bâtiment où le jugement des dirigeants sur leur niveau d’activité atteint 103 % d’un niveau jugé normal à fin août. 
 
Les perspectives de sortie de crise montrent en effet une évolution favorable du niveau d’activité, avec 52 % des entreprises qui verraient leur chiffre d’affaires augmenter en 2021 par rapport à 2020. 
Elles ont pu majoritairement maintenir leurs effectifs en place au plus fort de la crise sanitaire, à la faveur des mesures de soutien public, telle que l’activité partielle. 
 
Dans un contexte de reprise soutenue, les entreprises ligériennes retrouvent les difficultés de recrutement qu’elles rencontraient avant crise. À titre d’exemple, dans le bâtiment, 72 % des entreprises interrogées peinent désormais à pourvoir les emplois disponibles. 
 
Constituant un frein à la reprise, plus de six chefs d’entreprise sur dix des secteurs du bâtiment et de l’industrie font état de difficultés d’approvisionnement. 
93 % des entreprises déclarent disposer d’une trésorerie correcte, voire confortable, combinée à un endettement stable ou en baisse pour 77,5 % d’entre elles. 
La diminution constante du nombre de dossiers de médiation du crédit depuis le quatrième trimestre 2020 en atteste, avec un retour à la normale. Le net recul observé dans la région à fin juillet du nombre de défaillances d’entreprises sur un an confirme cette tendance (- 28,8 %). 
 
Au total, les acteurs économiques de la région ont montré dans l’ensemble une bonne capacité de résilience, face à l’ampleur et à la durée de la crise sanitaire, qui leur ouvre des perspectives encourageantes de reprise, voire de développement pour 2022.
 
(source Banque de France)

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La gestion des risques en entreprise

La gestion des risques en entreprise

06/12/2021 - 3 articles

 
3 articles à lire dans ce dossier...

Commerce, industrie, services

Vers une culture de la gestion des risques

Publié le 06/12/2021 - Par elise.pierre@ma...
D’une cyberattaque qui met à l’arrêt une chaîne de production aux difficultés d’approvisionnement - encore réelles - liées à la pandémie Covid en passant par un accident environnemental, toute entreprise fait face à des risques internes et externes aussi nombreux que variés. "Tout dirigeant doit se préoccuper de la prévention de son outil de travail et se faire accompagner en ce sens pour cartographier ses risques ! La pandémie a par exemple montré l’importance de ne pas avoir qu’un fournisseur en cas de rupture d’approvisionnement", rappelle Odile Lasternas-Brecy, directrice Marché entreprises pour MMA (cf encadré), pour qui la prévention est le maître-mot. Car s’il n’existe pas de croissance ni de création de valeur sans prise de risque, l’anticipation est primordiale afin de protéger et assurer son activité. Et la crise a rappelé l’importance stratégique de la culture du risque et de sa diffusion pérenne au sein de l’entreprise.
 
De l’obligation réglementaire à la culture du risque
 
Tout dirigeant doit mener l’évaluation des risques professionnels (EVRP) qui contribuera à mettre à jour son document unique (DU) obligatoire. De cette première évaluation dépendront des mesures à prendre sur les sites, qu’il s’agisse de pollution acoustique, de qualité de l’eau, de sécurité des opérateurs ou de sécurité numérique. Des experts peuvent accompagner les entreprises sur ce plan réglementaire, à l’instar du groupe Apave, spécialiste de la maîtrise des risques techniques, humains, environnementaux et numériques, qui aide à se mettre en conformité sur différents volets (environnement, sécurité, qualification…) comme à réfléchir à ses pratiques.
 
David Lalande, chef d’agence Apave Le Mans/Laval"Nous agissons en tiers de confiance en nous appuyant sur l’expertise dans nos cinq métiers : l’inspection, la formation, les essais et mesures, la certification et labellisation, le conseil et l’accompagnement technique", explique David Lalande, chef d’agence Le Mans/Laval, qui souligne avoir été fortement sollicité sur les métiers de l’environnement et de la sécurité sanitaire (formation des référents Covid, prélèvements sur site...). Apave a ainsi développé le label Safe & Clean et est également référent sur les référentiels du code du travail et de l’environnement. Si Apave évalue et réalise des contrôles en partenariat avec la Dreal comme l’Inspection du travail, elle inscrit son action en amont : "notre leitmotiv est surtout d’accompagner chaque entreprise, de la veille réglementaire jusqu’à la mise en place d’actions sur site, pour qu’elle soit dans une démarche d’amélioration continue".
 
Apave coconstruit avec chaque dirigeant des solutions pérennes, avec des résultats à la clé : "au-delà du besoin vital de sécurité - de ses collaborateurs, produits et services - et de la sûreté de ses installations, en manageant ses risques et en perfectionnant ses pratiques, on obtient une réduction continue des coûts et on optimise la performance de son outil et de toute son entreprise !" encourage David Lalande, pour qui les investissements sont rapidement visibles. "Toutes les études démontrent qu’une entreprise soigneuse de sa sécurité et de la qualité auprès de ses salariés comme de son environnement enregistre moins d’accidents du travail et d’arrêts de production. À l’image de sous-traitants sarthois dont le zéro accident a été requis par leurs clients, leur productivité s’en est trouvée nettement améliorée !" 
Cultiver la gestion du risque en impliquant tous les salariés
 
"À aucun moment le code du travail ou de la construction ne suffit à protéger ses actifs ni son activité", ajoute le courtier Laurent Devoisine, pour qui la crise Covid a révélé un manque de culture de la gestion des risques. "Un volet pédagogique et éducatif est nécessaire auprès des entreprises, où chaque interlocuteur n’a pas le même pouvoir de décision, entre un animateur QSE, un responsable HSE ou un dirigeant. Or cette implication au quotidien est indispensable", confirme David Lalande qui propose, outre des actions ciblées et campagnes de sensibilisation, l’application Avert Sécurité d’Apave, pour permettre à tout salarié de remonter les situations dangereuses du quotidien directement sur smartphone. 
 
"Une prise de conscience est indispensable, avant même les obligations réglementaires, pour manager efficacement ses risques, en commençant par les identifier et les hiérarchiser, selon son secteur, son niveau de sensibilité et d’exposition…" confirme Pierre Craponne, avocat associé du cabinet Choisez.  Des problèmes de manutention aux contrats d’assurance en passant par le risque bancaire et la dépendance vis-à-vis d’un client ou d’un fournisseur, la cartographie des risques permet de réaliser un diagnostic à 360 degrés. Mener cette évaluation permet de s’interroger sur la nature des dangers, le nombre de salariés potentiellement exposés ainsi que le lieu et la durée d’exposition. Là encore, cet audit doit impliquer l’ensemble des salariés. Ce qui comprend une nécessaire réflexion sur sa gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) afin de se diversifier et former plusieurs salariés pour éviter le risque de perte de compétence en cas d’absence.
 
Une cartographie des risques, gage de pérennité 
 
"C’est seulement une fois ce travail réalisé en amont que l’entreprise pourra vérifier sa conformité, qui inclut notamment un volet juridique (RGPD, pratiques commerciales, sans oublier la réglementation sur la lutte anti-fraude), certains secteurs étant plus exposés à ces risques de non-conformité réglementaire comme l’immobilier, la banque, l’assurance…" explique l’avocat Pierre Craponne. Cet outil est recommandé par tous les acteurs de l’assurance.
 
"Nous travaillons selon un triptyque : le client, l’intermédiaire (agent d’assurance ou courtier) et l’assureur. Cet intermédiaire a un rôle fondamental, puisqu’il débute la discussion pour analyser les besoins. C’est là qu’une prestation de cartographie prend tout son sens !" souligne Odile Lasternas-Brecy. Une étape cruciale, a fortiori alors que la crise a renforcé les risques sur les parties assurance et bancaire. "Face à cette crise exceptionnelle, un contentieux s’est nourri malgré la mobilisation de l’assurance pour indemniser les lourdes pertes d’exploitation.
 
La mobilisation des garanties perte d’exploitation dépend du contexte, mais aussi de la rédaction des clauses et de l’articulation entre conditions générales et particulières de la police d’assurance. Les décisions ainsi rendues ont pu permettre de faire évoluer certaines clauses. Aussi est-il indispensable de définir ses besoins assurantiels avec un intermédiaire spécialisé, pour manager efficacement de tels risques. L’autre risque, bancaire, est lié au remboursement du PGE : il faut dialoguer avec les établissements bancaires pour négocier les meilleures conditions et éviter toute ouverture de procédure collective", conseille Emma Leoty, du cabinet Choisez. 
 
Pierre Craponne, avocat associé du cabinet Choisez.Pierre Craponne souligne aussi la recrudescence de contentieux en concurrence déloyale. "Il faut penser à protéger ses données, de la concurrence externe comme de l’interne, en cloisonnant son organisation et ses activités. Cette période a ouvert des failles informatiques mais aussi et surtout humaines, la vigilance étant affaiblie", alerte-t-il.
 
Cybersécurité : le risque zéro n’existe pas
 
"Le risque cyber est l’enjeu majeur pour le siècle à venir !" confirme Odile Lasternas-Brecy, en accord avec tous les acteurs qui constatent que paradoxalement, alors que les risques liés à l’explosion du télétravail ont ouvert grandes les portes aux hackers, les entreprises s’en préoccupent encore peu. "Le cyber risque n’a pas de limite géographique et une attaque peut avoir des répercussions sur le marché mondial avec des risques jusqu’aux TPE", souligne l’avocate Emma Leoty.
 
Face à ces menaces, assureurs comme experts du risque s’investissent pour proposer des solutions dédiées, que ce soit en stockage, cryptage des données, et déploient des formations spécialisées pour parer aux nombreuses attaques (fishing, rançongiciels…). Odile Lasternas Bracy incite à "mutualiser les coûts pour limiter ensemble ces risques", comme Pierre Craponne pour qui "ces partenariats sont essentiels pour le management du risque de demain ".
 
 
Pour aller plus loin : Rendez-vous le 8 mars au Salon Global Risk, au centre des expositions du Mans
 

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Chiffres clés 
 
70 % des entreprises victimes d’un sinistre majeur disparaissent (Source IRS)
82 % des PME non préparées ne survivent pas à un crash informatique majeur
56 % des entreprises évaluent régulièrement leurs risques (Enquête de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-osha)
3 modèles de risques identifiés sur 9 représentent 75 % des attaques : les erreurs humaines, les menaces internes et les logiciels malveillants
 
(Étude Data Breach Investigations Report)
 

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Laurent Devorsine : "Il y a un travail d’acculturation à réaliser auprès des dirigeants"

Publié le 06/12/2021 - Par karine.meteyer@...
Interview de Laurent Devorsine, courtier en assurance au cabinet Devorsine diplômé du CNPP (Centre national de prévention et protection) et membre de NAPF (Place financière du Grand Ouest).
 
La pandémie a-t-elle fait évoluer la demande des clients sur leurs contrats d’assurance ?
Oui sur certains sujets comme le risque cyber, mais beaucoup de TPE-PME ne maîtrisent pas encore leurs risques dans leur globalité. Nombre de dirigeants répondent aux exigences réglementaires avec le sentiment d’avoir bien géré leurs risques, alors que si ces obligations visent à protéger la santé et la sécurité de leurs salariés, elles ne protègent pas leurs actifs ni leur activité ! Lorsque l’on sait que 70 % des entreprises victimes d’un sinistre majeur disparaissent ; même si le client est bien assuré en cas d’incendie, le temps de la reconstruction, elle peut perdre ses partenaires, fournisseurs… Ces sujets ne sont pas bien traités, il y a un vrai travail d’acculturation à réaliser.
 
Pourquoi ce manque de culture de gestion des risques ?
Il existe des freins de trois ordres pour un dirigeant. Le coût, le temps et la capacité à mettre en œuvre en interne cette politique de gestion des risques. Les ETI sont souvent mieux armées, car dotées de risk managers. Pour autant, certaines mesures de prévention et de protection permettent à moindre coût et dans un temps raisonnable de limiter ses risques de manière très efficace… et de mieux surmonter un sinistre s’il advient.
 
Quels conseils pouvez-vous leur donner en ce sens ?
La première étape est de prendre du recul en réalisant une cartographie des risques. Nous avons développé une cartographie, convaincus qu’elle va devenir incontournable, les risques prenant une part croissante dans la gestion des entreprises. Son intérêt consiste non seulement à comprendre son exposition, en estimant les sinistres apparentés (lorsque cela est possible), mais aussi à estimer le niveau de maîtrise du client, et ainsi identifier les points à travailler. Cet audit permet par pondération d’estimer leurs risques (rapportés à leur trésorerie et fonds propres…) pour proposer des mesures de prévention simples à mettre en place. Certaines sont accessibles à moindre coût, comme sur le risque cyber : avoir un anti-spam efficace, sensibiliser ses collaborateurs via des campagnes de faux phishing, avoir un outil de gestion pour crypter les mots de passe. Autre exemple, la thermographie qui réduit les risques sur les points d’alimentation électrique… Si l’on ne ramène pas le risque à zéro, on peut le diminuer fortement. En fonction des mesures déployées, le coût de l’assurance peut être réduit et les franchises et/ou les garanties adaptées. Cette identification est indispensable pour assurer financièrement ses risques auprès des assureurs. Si, par nature, on ne peut parler de retour sur investissement, une vraie politique de gestion des risques pérennise son activité !

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Témoignage Odile Lasternas-Brecy "Comprendre son exposition aux risques pour préserver son outil de travail !"

Publié le 06/12/2021 - Par elise.pierre@ma...
Odile Lasternas-Brecy, directrice du marché des entreprises pour MMA, livre ses conseils. 
 
"Dans les risques d’entreprise, il n’y a qu’une façon de bien faire : au cas par cas ! Le plus important est de comprendre son exposition aux risques et d’investir dans la prévention pour préserver son outil de travail. Et de se faire accompagner afin de réaliser une cartographie complète, qui présente de multiples intérêts. Elle balaye tous les risques internes et externes, dont certains sont transférables sur le plan juridique. 
 
Il existe de nombreux registres sur lesquels se protéger, de l’approvisionnement au risque incendie. L’étude préalable fera toute la différence, et notamment la sensibilité et l’implication du dirigeant sur la prévention. Nous regardons de nombreux éléments comme l’importance qui aura été accordée au système de report d’activité en cas de rupture de chaîne, quels systèmes de sprinklers sont installés, comment le risque d’inondation aura été limité en rehaussant une zone de stockage… 
 
Cette étude préalable permet de proposer tel ou tel contrat avec telles garanties. La pandémie a mis en exergue l’importance d’envisager tous les scénarios sur son site. Si s’assurer a un coût qui peut inciter certains à l’économie, nous avons des relations participatives avec nos clients que nous accompagnons à la meilleure prise de décision pour leur entreprise, en aménageant les conditions de garantie."

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Point de vue d’un expert numérique : Comment mettre en valeur ses visuels en ligne ?

Publié le 06/12/2021 - Par elise.pierre@ma...
"Dans tout projet commercial, les images jouent un rôle clé puisque de beaux visuels peuvent améliorer l’expérience de l’utilisateur pour l’achat, mais aussi valoriser l’image de votre site internet et faire ressortir vos posts sur les réseaux sociaux", rappelle David Vincenot (1), expert de l’agence Panda-Tribu, qui accompagne des entreprises et intervient auprès de La Ruche Numérique de la CCI.
 
Permettant de faire respirer les contenus textes, l’image aide à la compréhension d’un message et joue "un rôle primordial, dès lors qu’on souhaite être visible sur internet puisque notre regard ira en premier vers l’image", souligne-t-il. "Lorsque nous intégrons un contenu texte seul, 28 % des internautes entament la lecture alors que si vous y ajoutez une image, ils seront 94 % ! C’est physiologique, nous sommes attirés par les images et le cerveau l’inscrira plus profondément qu’un texte ou un son". C’est pourquoi, à l’instar du soin apporté à sa vitrine, il est important d’avoir de bons clichés de ses créations et produits.
 
Soigner son image, gage de professionnalisme
 
"Au-delà des chiffres, c’est une question de bon sens, une belle photo fera plus vendre qu’un cliché flou !" résume l’expert. Mais qu’est-ce qu’une belle photo ? "C’est une photo bien exposée et lumineuse, surtout qu’en ligne, l’internaute ne peut ni toucher ni sentir le produit, aussi les photos doivent-elles remplacer ses sens", ajoute David Vincenot, qui recommande de se doter de ses propres visuels plutôt que d’avoir recours aux banques d’images. "Pour se démarquer, présenter des visuels originaux et personnalisés mettra en valeur son image, ses produits et son savoir-faire. Comment voulez-vous vous vendre en utilisant la voix d’un autre ?"
 
Et pour ce faire, pas besoin d’avoir l’étoffe ni l’équipement d’un photographe : "les smartphones ont tant évolué qu’ils permettent de réaliser de très belles images, aussi bien pour ses produits que pour un reportage", encourage-t-il. D’autant que des applications gratuites dédiées (PixIR ou Snapseed) permettent ensuite de recadrer l'image, d’ajuster l’exposition, la balance des blancs, d’ajouter des textes... "Chacun peut se servir de ce qu’il a dans sa poche ! Il faut juste respecter les consignes propres à la photographie et à internet. Ce n'est pas pour rien que l'on peut afficher la grille des tiers sur son smartphone !" Car parmi les règles simples, celle des tiers optimise ses prises de vue : "en partageant le cadre en trois lignes égales dans les sens vertical et horizontal apparaissent quatre croisements appelés points de force. Le cerveau lira plus harmonieusement une photo qui a un élément sur l’un de ces points.
 
Veillez aussi à ce qu’elle ne soit ni sur ni sous-exposée. Tout est une question d’équilibre". Les dimensions et le poids sont à surveiller de près, car "les photos représentent 50 à 80 % du temps de chargement d’une page et leur poids compte dans le référencement", ajoute l’expert, pour qui la dimension maximum est 1920 et 1080 pixels. "Et n’oubliez pas de donner un titre et des mots clés à chaque photo pour le référencement Google !" conclut-il.
 
(1) photographe agréé Google
 
Contact 
Ruche numérique CCI Le Mans Sarthe
Alexis Malabry au 06 75 42 77 29 

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Le sport s’installe dans les entreprises

Publié le 02/12/2021 - Par pierre-jacques....
La prise en compte du bien-être au travail est bien une tendance forte et pourrait bien devenir une lame de fond dans le monde de l’entreprise. Les exemples se multiplient comme celui du Groupe Oui Care et de son tout nouveau siège au Mans qui donne une large place aux espaces de détente, végétalisés ou non, et aux équipements sportifs. Dans un tout autre secteur économique, le groupe Salesky, spécialisé dans le transport de denrées alimentaires sous température dirigée, dont le siège est à Sablé-sur-Sarthe, a lui aussi pris en compte cette dimension.
 
Comptant 400 collaborateurs répartis sur cinq sites en France, le groupe a lancé le programme Best pour "Bien-être santé travail". "Nous menons une réflexion sur la qualité de vie au travail depuis quelques années déjà, explique Mickaël Martz, directeur général du groupe Salesky. Le programme Best a été lancé en 2019 avec quatre axes, le sport, la détente, la nutrition et l'aménagement du temps de travail. Nous souhaitons favoriser l’équilibre de chacun et cet équilibre passe par des espaces communs de détente et de sport. On a décidé d’investir et sur chacune de nos filiales existe maintenant un espace de sport et de détente avec du matériel haut de gamme, tapis de course, vélo, rameurs, vélo elliptique, un baby-foot et des jeux de fléchettes…"
 
La formule plaît et connaît un succès grandissant. "Au début, ces espaces ont surtout été utilisés par les grands routiers qui dorment sur site et qui ont des coupures réglementaires assez longues. Mais le personnel régional et sédentaire l’utilise de plus en plus." Dans un secteur qui connaît des problèmes de recrutement, l’image de l’entreprise est importante. "L’attractivité du métier et de nos entreprises est un vrai sujet pour nous, précise le dirigeant sabolien. Conserver son personnel, en attirer d’autres, cela passe par la paye, mais pas uniquement. Le bien-être au travail est un point important."
 
Les entreprises font aussi appel à des coachs sportifs
 
Preuve que les entreprises prennent ce sujet au sérieux, elles font de plus en plus appel à des coachs pour offrir une pratique sportive de qualité. Coach sportif au Mans, préparateur physique de plusieurs sportifs de haut niveau et également enseignant à l’université du Mans, Xavier Mertes intervient de plus en plus souvent dans les entreprises. "Faire du sport sur le lieu de travail permet un gain de temps et offre une opportunité pour les salariés, souligne le coach manceau. Les bienfaits sont indéniables pour les salariés et l’entreprise : meilleure santé, bien-être accru, baisse du stress, meilleure productivité des salariés, esprit d’équipe renforcé…"
 
Les entreprises lui laissent généralement le champ libre pour proposer un suivi individuel ou des séances par petits groupes. Cela va du cardio, du renforcement musculaire à des séances plus intensives ou à la préparation d’une compétition par équipe. "Les actions sont personnalisées et adaptées aux besoins et contraintes des salariés, horaires notamment. On sent une véritable volonté des entreprises de mettre en place ces prestations et aussi parfois d’organiser un lieu dédié à la pratique sportive", conclut Xavier Mertes.
 
Une loi pour renforcer la tendance
 
Si les entreprises favorisent la pratique sportive, c’est parce qu’elles savent que les salariés sont demandeurs. D’après l’étude Les salariés et le sport en entreprise de Harris Interactive pour Sport & Business publiée en janvier 2020, trois salariés sur quatre estiment que la mise en place d’un programme adapté de la part de leur entreprise leur donnerait davantage envie de pratiquer une activité sportive régulièrement. Par ailleurs, deux salariés sur trois se déclarent intéressés par le fait de pratiquer une activité sportive avec d’autres personnes de leur entreprise, et un sur quatre se montre même très intéressé.
 
De façon générale, les salariés estiment que c’est une bonne chose que leur entreprise s’implique pour favoriser leur activité sportive et 37 % estiment même que cela serait une "très bonne chose".
 
Pour répondre aux attentes des salariés, les entreprises sont maintenant encouragées par la loi (voir encadré). Remis en cause dans les années 90 et 2000 par les grandes entreprises qui l’avaient favorisé, le sport en entreprise fait aujourd’hui un retour en force. Et la tendance pourrait bien être durable et concerner toutes les entreprises, grandes et petites.

Zoom

Nouveau décret
Les conditions d’exonérations sociales
 
Rappelons que ces dispositions sont issues de l’article 18 de la LFSS pour 2021 (loi n°2020-1576 du 14 décembre 2020) qui prévoit l'inscription dans la loi de l'exclusion de l'assiette sociale des avantages relatifs à la pratique du sport en entreprise, jusqu'alors encadrée par voie réglementaire. 
 
Principes généraux 
 
Tout avantage en nature doit être soumis à cotisations. Cependant, afin de promouvoir et favoriser la pratique sportive en entreprise, les avantages constitués par la mise à disposition par l’employeur d’équipements à usage collectif dédiés à la réalisation d’activités physiques et sportives ou par le financement par l’employeur de prestations d’activités physiques et sportives, sont, dans certaines conditions et limites, exonérés de cotisations et contributions sociales, même lorsque l’entreprise est dotée d’un CSE. 
 
Équipements à usage collectif visés par ce régime social de faveur :
La mise à disposition d’une salle de sport appartenant ou louée par l’entreprise ; 
La mise à disposition de vestiaires et de douches ;
La mise à disposition d’un matériel sportif. 
 
Financements visés : 
Le financement de cours collectifs d'activités physiques et sportives ;
Le financement d’événements ou compétitions de nature sportive. 
Précision importante : l’exonération de cotisations et contributions sociales ne s’applique pas aux abonnements ou inscriptions individuelles à des cours.
 
 

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Exporter en période de crise : un défi pour les entreprises !

Publié le 30/11/2021 - Par karine.meteyer@...
Recul des ventes à l'étranger, perturbation de la chaîne logistique… les exportateurs ont été touchés par la crise du Covid-19. Aujourd'hui, les indicateurs montrent que les entreprises françaises commencent à réexporter. "Certaines en ont même tiré des leçons pour se développer à l'export plus encore", a souligné Fabrice Durand, directeur du product management chez Eaton-Souriau à Champagné et président de Sarthe International, lors de l'International Week de septembre dernier à la CCI Le Mans Sarthe. "La crise a été un accélérateur de transformation, c'est encore plus vrai pour les entreprises exportatrices car elles ont été bloquées dans leur commerce vers certains pays".
 
Des propos étayés par ceux de François Blua, dirigeant des Laboratoires sarthois Biodevas, spécialisés dans la formulation et la fabrication de solutions phytogéniques en agriculture. La société familiale est présente dans une vingtaine de pays (Maghreb, Moyen-Orient, Europe, Asie, etc.) où elle réalise 30 à 35 % de son chiffre d'affaires. Travaillant sur un secteur stratégique, elle n'a pas trop connu de blocage, sauf dans certains pays comme les États-Unis. Elle a pu se maintenir sur ses marchés mais n'a pas eu la croissance export attendue. "Nous nous sommes concentrés sur nos clients pour pérenniser nos relations d'affaires".
 
Un maître-mot : s'adapter
 
Pour Amélie Loret, dirigeante de la biscuiterie La Sablésienne, il s'agissait de pouvoir rebondir. Avec 20 % du chiffre d'affaires à l'export vers l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie, l'impact a été fort, comme au niveau national. "Sur certains marchés, tout s'est arrêté d'un seul coup !", explique la dirigeante. Il a fallu être souple et mettre en place des moyens rapidement. "Nous avons misé sur la digitalisation. La visio pour maintenir le lien avec nos clients et le e-commerce qui a bien fonctionné. Nous avons renforcé notre stratégie de développement international avec le recrutement d'un cadre export." 
 
Chez Biodevas aussi, l'accent a été mis sur la digitalisation avec l'organisation de webinaires santé/nutrition. "Ça a été une étape importante pour nous. On ne va pas lâcher le digital, mais dans nos métiers les personnes sont en attente de contacts en face-à-face". Pour pouvoir augmenter les ventes de nouveaux produits chez ses clients, le laboratoire a travaillé sur les dossiers d'enregistrement. "Cela a représenté un gros travail pendant 18 mois pour faire enregistrer nos produits sur les pays ciblés," rapporte le dirigeant.
 
"Nous avons la chance d'être dans une région où l'on est soutenu à l'export, ajoute François Blua. Recrutement export, prospection digitale, assurance prospection… énormément de dispositifs sont proposés par la Team France export Pays de la Loire, et cet accompagnement a encore été accentué pendant la crise". Amélie Loret également ne s'est pas sentie seule. "J'ai eu de nombreux échanges sur les différentes solutions possibles et les accompagnements. Les acteurs de la région ont été à nos côtés. Aujourd'hui, l'activité redémarre bien et je suis satisfaite d'avoir boosté l'export".
 
Nul doute que rebondir sur les marchés extérieurs est un enjeu majeur de croissance pour les entreprises françaises. Les débouchés à saisir sont nombreux vers l'Union européenne ou des horizons plus lointains…
 
Contact CCI :
Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
 
 
À lire
Manifeste pour un renouveau de l’exportation française
 
Le manifeste publié par le think tank La Fabrique de L’Exportation s’appuie sur les travaux d’experts de l’international. Les entreprises y trouveront des recommandations pour mieux profiter de la croissance mondiale pendant la prochaine décennie. 

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Côte d’Ivoire, une porte d’entrée sur l’Afrique de l’Ouest

Publié le 30/11/2021 - Par pierre-jacques....
La mission proposée par la Team France export Pays de la Loire du 14 au 18 mars prochains va conduire les entrepreneurs ligériens dans un pays en pleine expansion, la Côte d’Ivoire. Première économie d’Afrique francophone, elle affiche un taux de croissance de 7,5 % par an en moyenne depuis 2012. L’un des plus élevés au monde ! L’économie ivoirienne concentrait en 2019 plus du tiers du PIB des 8 pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
 
Ce dynamisme, associé à des infrastructures de qualité et un environnement des affaires qui progresse, font de la Côte d’Ivoire le hub régional à partir duquel les entreprises peuvent développer leurs activités dans l’Afrique de l’Ouest. "C’est une destination attractive qui a plutôt bien surmonté la crise Covid, explique Jean-César Lammert, directeur Business France pour l’Afrique de l’Ouest. Quand la région a enregistré un recul de 3 % en 2020, la Côte d’Ivoire a connu une croissance de 2 % et le FMI prévoit + 6 % pour 2021. Maintenant, cela reste un marché de taille modeste (26,3 millions d’habitants) mais stratégique comme un point de départ vers tous les pays de la région, notamment le Burkina Faso, le Mali ou encore la Guinée-Conakry."
 
Attractif ne veut pas dire facile
 
Pays dynamique et francophone, deux avantages à double tranchant. "C’est vrai qu’il y a un attrait naturel grâce à la langue et des repères culturels communs, poursuit Jean-César Lammert. Cela paraît plus facile de venir prospecter l’Afrique de l’Ouest francophone. Mais il ne faut pas venir la fleur au fusil. La Côte d’Ivoire n’est pas la France, l’erreur c’est de croire que tout y est identique. Il faut prendre le temps de bien comprendre le marché, sa structure et surtout bien choisir ses partenaires. La 2e erreur, c’est de ne pas viser l’implantation à moyen et long terme car c’est un marché en développement dont les perspectives de croissance sont durables. Il est important d’anticiper un projet d’investissement et de ne pas se limiter à des contrats ponctuels."
 
Dans ce contexte les entreprises ligériennes ont toutes leur place à prendre. "Depuis quelques années, leur présence s’accentue sur ces territoires, précise Jeanne Martel, représentante de la Région Pays de la Loire en Afrique de l’Ouest. Certaines filières de la région rencontrent bien certaines filières à haut potentiel en Côte d’Ivoire. Notamment le secteur agricole et agroalimentaire, ainsi que tout ce qui touche à la ville durable avec des entreprises dans le secteur de l’énergie, du solaire. Par ailleurs, le secteur de la Tech est peut-être sous-exploité. La Côte d’Ivoire a besoin d’innovation dans ce secteur et les entreprises ligériennes proposent des solutions (e-santé, agri tech…), mais ne pensent pas forcément à l’Afrique comme zone de développement."
 
Au départ de la Côte d’Ivoire, la mission proposera aussi la prospection d’un 2e pays de la zone à savoir le Bénin, le Ghana, le Sénégal, le Cameroun ou le Nigéria. Le tout très accompagné par les experts locaux.
 
 
Contact CCI
Isabelle Nevers, Team France export Pays de la Loire au 06 79 52 66 36
 

Zoom

Quelques chiffres clés
 
26,3 millions d’habitants.
50,8 % de la population est urbaine.
41,5 % de la population a moins de 15 ans.
1ère économie de la zone UEMOA.
6,5 % taux de croissance en 2019.
3e client de la Côte d’Ivoire, la France est son 3e fournisseur.
1er client de la France dans la zone UEMOA, la Côte d’Ivoire est son 1er fournisseur.

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