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Sécurité privée : Un secteur aux multiples défis

Sécurité privée : Un secteur aux multiples défis

06/09/2023 - 4 articles

 
4 articles à lire dans ce dossier...

Commerce, industrie, services

Sécurité privée : L'indispensable montée en compétences

Publié le 06/09/2023 - Par elise.pierre@ma...
Surveiller les infrastructures et les sites des entreprises, assurer la sécurité des salariés quel que soit leur lieu de travail, protéger les citoyens… Autant de missions qui ne sont plus l’apanage de la police et de la gendarmerie, qui travaillent étroitement avec les sociétés de sécurité privée, désormais intégrées à l’écosystème de la sécurité. Le secteur de la sécurité privée s’est taillé une place de choix et bénéficie d'une croissance progressive depuis les attentats de 2015.
 
Grâce à des systèmes de télésurveillance et d’intervention toujours plus élaborés, les sociétés de sécurité se révèlent un indispensable relais, fortes d’une qualité de prestation exacerbée par la réglementation. "Depuis 2012, nos métiers sont réglementés par le ministère de l’Intérieur et l’obtention de la carte professionnelle auprès du CNAPS (1) et son recyclage rendent notre défi de recrutement encore plus grand", souligne Frédéric Belhen, dirigeant de SPI. Car le recyclage obligatoire tous les cinq ans requiert à la fois l’obligation de résidence et le passage par une enquête de moralité, où toute action en justice, même auprès d’un tribunal administratif, peut entraver la procédure et mettre fin à la carrière de l’agent. "L’échelle est très haute à l’entrée. Si la valorisation de nos métiers est importante, cela complexifie notre travail", ajoute Frédéric Belhen, qui préfère rémunérer ses collaborateurs au juste prix quitte à renoncer à certains marchés.
 
Une demande sans précédent
 
Or, à l’approche des Jeux olympiques, le secteur doit justement se remonter les manches pour relever un défi humain et organisationnel de taille. Selon la dernière étude Xerfi Precepta, ces événements vont créer un choc de demande sans précédent sur les acteurs, alors même que les prestataires doivent relever les salaires pour répondre aux attentes des collaborateurs dont 80 % sont payés au Smic. Un enjeu auquel Nexecur doit s’adapter : "Nos techniciens, très bien formés, sont régulièrement chassés. L’an dernier, face aux départs, nous avons réalisé 125 recrutements et choisi de mettre des moyens importants sur la formation de ses collaborateurs", explique son directeur général Jean-Charles Leyris
 
Alors que la réglementation a imposé à la branche télésurveillance de revaloriser les minima sociaux de 7,5 %, "Nexecur a augmenté la masse salariale de 5,5 % et réalisé des efforts auprès de nos salariés". Outre une prime partagée de la valeur, la filiale sécurité du Crédit Agricole développe des actions sur le sociétal et la qualité de vie au travail, levier de fidélisation des salariés.  
 
Pour Jean-Charles Leyris, les perspectives peuvent passer par de la croissance externe. "Le marché foisonne et si la concentration est une évidence, j’espère qu’elle se fera intelligemment." En 2023, Crédit Agricole Protection Sécurité est entré au capital de Critel SA, leader de la télésurveillance sur le marché de la sécurité bancaire "ce qui nous permet chez Nexecur de rester focalisés sur nos métiers de téléassistance et de protection", témoigne Jean-Charles Leyris qui ne s’interdit pas de saisir d’autres opportunités "pour apporter solidité, sérénité et surtout territorialité". 
 
Miser sur l’acquisition d’entreprises spécialisées par métier et type d’intervention est monnaie courante dans le secteur. Comme chez SPI, où Frédéric Belhen acquiert des sociétés par spécialité et "par site géographique, pour répondre aux besoins de proximité". Les acteurs sont également nombreux à compléter leurs prestations avec les services d’hôtes et hôtesses, en sus des agents de sécurité formés voire équipés (ASRA(2)). Outre cette diversification, l’innovation est aussi de mise pour rester dans la course…
 
Enrichissement et digitalisation de l’offre 
 
"Nous avons de plus en plus de demandes d’intelligence artificielle liées à des caméras de surveillance", souligne le directeur général de Nexecur. Depuis le confinement, la société distribue désormais des caméras thermographiques, capables de détecter la chaleur des corps et la volumétrie afin d’analyser s’il s’agit d’humains ou d’animaux. "Certaines caméras dotées d’IA analysent le comportement humain". Ainsi, en cas de comportement agressif d’un client, la caméra enregistre l’ensemble des échanges, qui constitue une preuve recevable lors d’enquêtes judiciaires. Chez SPI, des logiciels perfectionnés apportent un suivi instantané des prestations, tout en sécurisant les agents sur site : "nous pouvons géolocaliser l’agent ainsi que le client pour une intervention sur alarme par exemple". 
 
La montée en compétences des agents s’accompagne d’une digitalisation de leurs interventions. Et avec la croissance du télétravail, nombre d’entreprises font appel aux dispositifs de protection du travailleur isolé (PTI). "La demande est croissante sur la partie alarme et vidéosurveillance" complète Frédéric Belhen, dont les équipes déployées permettent d’avoir un interlocuteur dédié 24h/24. Leur intervention a récemment apporté sérénité aux clients victimes de vandalisme, avec la sécurisation des entrées, des rondes et des alarmes temporaires. "Entreprises et collectivités sont de plus en plus demandeuses de solutions intégrées et intelligentes pour sécuriser leurs collaborateurs", confirme Jean-Charles Leyris.
 
Pour y répondre, la course aux nouvelles technologies (vidéo intelligente, drones et robots) est légion, à l’instar de Securitas dans la sécurité électronique ou Verisure qui s’est rapproché de Arlo Technologies (caméras sans fil). Et la montée en expertise sur ces outils passe, là encore, par la formation. "Notre principal actif, ce sont nos collaborateurs, à nous de leur démontrer via nos politiques RH internes, la formation et la rémunération ! ", complète-t-il. Consciente de ce challenge à relever pour l’ensemble du secteur, la CCI se positionne pour former les futurs professionnels. Rendez-vous le 19 septembre à la CCI de 14 h à 17 h au forum emploi sur la découverte des métiers de la sécurité…
 
(1) Conseil national des activités privées de sécurité.
(2) Agent de sécurité renforcée armé.
 

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Sécurité privée : "Se spécialiser par domaine d’activité"

Publié le 06/09/2023 - Par elise.pierre@ma...
Ludovic Baudoin structure l’activité en spécialisant ses équipes par domaine : BPS Sécurité, BPS Events, BPS Services et BPS Intervention. Objectif : garantir la proximité avec ses clients et ses collaborateurs pour mieux répondre aux défis actuels et futurs.
 
En 2013, Ludovic Baudoin a rejoint le réseau Aprolliance Sécurité en prenant la direction de CGS Le Mans. "Être membre entrepreneur de ce réseau nous permet de mutualiser l’ensemble des services support pour me concentrer sur mes clients et rester proche de mes collaborateurs que je souhaite faire évoluer sur nos métiers variés", explique le gérant, qui apprécie "la force d’un réseau et la proximité d’un indépendant". En 2020,
 
Ludovic Baudoin a saisi l’opportunité d’être cogérant associé avec le projet de créer des entreprises sarthoises spécialisées de proximité, sous la marque BPS. Ainsi, BPS Sécurité est dédiée à la sécurisation des sites fixes des entreprises de divers secteurs (industrie, grande distribution, etc.), tandis que BPS Events est spécialisée sur la partie événementielle avec pour clients des infrastructures sportives et collectivités en Sarthe et BPS Services gère l’accueil avec des hôtes et hôtesses sur les événements. Et depuis septembre, BPS Intervention : "Suite à une demande croissante en Sarthe, nous réalisons rondes et interventions sur alarme intrusion, alarme technique et incendie 24h/24 et 7 jours sur 7 pour faire des levées de doute". 
 
Intégration des jeunes et montée en compétences 
 
Afin de pérenniser son équipe, le gérant investit sur la formation et l’intégration de jeunes : "nous avons 20 jeunes en alternance au sein de notre réseau sécurité, du CAP au BTS  Management opérationnel de la sécurité. Leur intégration et montée en compétences est dans notre ADN", explique Ludovic Baudoin, lui-même exemple d’évolution de carrière depuis le poste d’agent de sécurité à chef de service puis responsable régional et co-gérant. "Ce secteur contraint par la réglementation est riche en activités et métiers avec de belles perspectives de carrière !"

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Sécurité privée : SPI "Sécuriser nos agents comme nos clients !"

Publié le 06/09/2023 - Par elise.pierre@ma...
Frédéric Belhen a repris en avril 2023 les rênes de Société Protection et Intervention (SPI), société historique mancelle jusqu’alors présidée par Martine Pergeline, qui l’accompagne dans ce passage de relais. Objectif : continuer à relever les défis liés à la sécurisation d’événements tels que les 24 Heures du Mans avec la même qualité et des ressources humaines adaptées, malgré un contexte de recrutement contraint.
 
"Les 46 ans d’expérience de Martine Pergeline continueront à être insufflés dans l’entreprise car elle maîtrise les compétences de nos équipes pour planifier nos interventions", explique Frédéric Belhen, lui-même acteur du secteur depuis 30 ans, ravi de cette complémentarité. À la tête de l’équipe SPI de 170 salariés, Frédéric Belhen dirige via sa holding FB Group plusieurs sociétés dans le grand Ouest (A2B Sécurité Procom, Team Brother, etc.) et propose des formations pour devenir agent de sécurité, hôte d’accueil et agent de sécurité renforcée armé (ASRA).
 
"Notre centre de formation permet de former les ASRA grâce au travail avec un armurier car une des réalités de notre métier est de pouvoir se sécuriser soi-même avant d’aller sécuriser les citoyens", souligne-t-il. Une stratégie de croissance par le rachat progressif de sociétés qui a été payante, les Jeux olympiques 2024 nécessitant la présence de ces ASRA. "Nous avons été retenus pour les JO car les forces régaliennes ne pourront pas être partout, nous travaillons déjà étroitement avec elles". 
 
Sécuriser en amont l’intervention de corps de métier variés
 
Martine Pergeline le confirme, leur métier consiste à travailler en amont des forces de l’ordre, afin que ceux-ci puissent intervenir le plus rapidement possible sur le problème : "Nous avons de plus en plus de demandes de télésurveillance de parkings, immeubles… où nous donnons un compte-rendu qui facilite l’intervention des corps de métier suivant la situation : pompiers, police, gendarmerie, techniciens… Nos agents parlent le même langage et sont formés SST pour adopter la bonne posture". La formation en secourisme fait partie intégrante du parcours chez SPI, en sus du recyclage de leur carte tous les cinq ans.
 
"Face à nos difficultés de recrutement, il est dommageable que les contraintes du CNAPS limitent l’accès à ces métiers". Car si le dirigeant prévoit de continuer à miser sur la croissance externe, il souhaite pérenniser ses équipes et la qualité de leurs interventions. "La principale demande client c’est la qualité, or nous devons rémunérer nos salariés en conséquence", ajoute Frédéric Belhen. "Qu’il s’agisse d’un vol ou d’un malaise, la sécurité peut à tout instant vous aider à débloquer des situations variées de la vie", conclut Martine Pergeline. 

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Sécurité privée : Interview Jean-Charles Leyris, DG de Nexecur

Publié le 06/09/2023 - Par elise.pierre@ma...
Jean-Charles Leyris, directeur général de Nexecur.Filiale sécurité du groupe Crédit Agricole, Nexecur compte 700 collaborateurs en France (dont environ 250 à Coulaines), qui proposent leur expertise en télésurveillance et téléassistance aux particuliers, professionnels et grands comptes. 
 
Quelle est votre vision du marché de la sécurité privée ?
Le marché du résidentiel progresse fortement (+ 14 % en France) mais reste toujours largement inférieur aux pays nordiques, avec 8 % de Français équipés en télésurveillance. Sur le marché des entreprises, le potentiel est aussi important avec seulement un peu plus de 530 000 entreprises équipées sur plus de 3,8 millions. Pour celles déjà équipées, à plus de 89 %, il s’agit de prestations de prévention intrusion et d’incendie. Le reste concerne des prestations techniques type alerte froid, alerte inondations ou atteinte à la personne avec des dispositifs de protection du travailleur isolé. Le principal enjeu est de faire face à la grande incertitude des entreprises dans un contexte économique chahuté, notamment dans le secteur public où les budgets consacrés à la sécurité sont de plus en plus contraints. 
 
Quelles sont les perspectives sur votre secteur ?
De nombreuses opportunités se présentent. Entreprises et collectivités sont de plus en plus demandeuses de solutions intégrées et "intelligentes". L’arrivée des JO va aussi entraîner une hausse des demandes de sécurisation. Par ailleurs, nous avons encore un grand potentiel d’amélioration de la télésurveillance avec l’intelligence artificielle ou encore le développement des smart cities. Dans le contexte de sécurisation des agglomérations, gendarmeries et collectivités publiques sont souvent demandeuses pour l'installation de caméras. Chez Nexecur, nous travaillons avec nos partenaires et fournisseurs historiques et sommes à l’écoute du marché pour répondre aux besoins de nos clients. Cela se traduit par exemple avec CapGemini, par une offre pour le résidentiel, très innovante et orientée à terme pour la maison connectée. 

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Matériauthèques, chutothèques : Donner une seconde vie aux matériaux

Publié le 01/09/2023 - Par karine.meteyer@...
Au lieu de jeter, mieux vaut développer le réemploi quand c'est possible. Outillage, électricité, plomberie, textile… divers objets et matières peuvent être récupérés pour être utilisés de nouveau à l'identique ou pour un usage détourné. Ainsi, le tonnage de déchets diminue de même que le coût de leur traitement. Les acteurs du réemploi multiplient les initiatives et, pour les professionnels, il devient plus facile de s'engager sur cette voie. C'est le cas d'Envie Maine, ensemblier d'insertion par l'activité économique (1), qui vient d'ouvrir une matériauthèque début septembre. Baptisée Rebâtir, cette plateforme - dont la CCI est partenaire - va donner une seconde vie aux matériaux de construction initialement voués à la destruction (2). Elle s'ajoute logiquement aux activités développées par Envie Maine depuis plus de 30 ans, afin d'optimiser la durée de vie des produits et de limiter la production de déchets ayant un impact sur l'environnement. 
 
"Au sein d’Envie Maine, les activités de Rebâtir pour le réemploi des matériaux favorisent la création d’emplois en insertion non-délocalisables et le développement de savoir-faire nouveaux, explique Aurore Godard, chargée de projets. Rebâtir s’inscrit dans une logique d’’économie circulaire en réduisant les déchets de chantier et la consommation de ressources. Ce projet participe également à apporter des solutions à des problématiques économiques émergentes : hausse des coûts de gestion des déchets, risque de pénuries et hausse des prix des matériaux. Le réemploi permet aussi de répondre à des enjeux réglementaires divers (loi Agec 2020, diagnostic PEMD sur les opérations de démolition et réhabilitation, obligation du tri 7 flux des déchets, mise en place de la filière pollueurs-payeurs (REP), RE 2020)."
Actuellement, la matériauthèque est située route d'Allonnes au Mans où elle dispose d'un showroom et d'une zone de stockage d'environ 300 m² (ancien magasin Envie 72). Un déménagement est prévu pour la fin de l'année et plusieurs implantations sont à l'étude.
 
Limiter la destruction
 
Dès maintenant, les professionnels (maîtres d'ouvrage, entreprises du bâtiment, fabricants ou distributeurs de matériaux, etc.) et les particuliers peuvent déposer leurs matériaux sur le site pendant les jours d'ouverture (voir site internet) pour les petits volumes. Quand il s'agit de gros volumes, la collecte est possible. "Une large variété de matériaux peut être réemployée, nous souhaitons proposer des matériaux de second œuvre, d’aménagement ou d’agencement. Par exemple : sols (quantité minimum de 5 m² par modèle), plomberie, luminaires, bois, etc. Sont bien sûr exclus les matériaux contenant du plomb, de l’amiante, des matériaux détériorés ou présentant des risques pour leur mise en œuvre. Une liste est à disposition sur notre site internet", précise Aurore Godard. 
 
Le coût est lié aux frais de collecte. "Nous sommes une association en gestion désintéressée et nous souhaitons trouver les meilleures solutions pour les entreprises partenaires tout en faisant face aux réalités économiques."
 
Les matériaux sont revendus à des professionnels, des particuliers ou des associations. Certains dons sont utilisés directement par les équipes d'Envie Maine dans le cadre de leurs activités, pour de la fabrication de mobilier ou pour des travaux de second œuvre. 
 
La formule présente des avantages pour les entreprises comme le souligne Aurore Godard. "Le don est une solution intéressante pour limiter les coûts de stockage pour des marchandises qui se détériorent et risquent de finir en déchets (erreur de commandes clients, fin de chantier, etc.). En donnant, les entreprises peuvent réduire le coût de la gestion de leurs déchets. Pour les entreprises fabricantes ou les distributeurs, l'article 45 de la loi Agec (anti-gaspillage pour une économie circulaire) votée en février 2020, oblige à réemployer, réutiliser ou recycler les produits non utilisés, en privilégiant les dons. De plus, en achetant des matériaux en réemploi, les entreprises peuvent se fournir en matériaux à prix accessibles, tout en contribuant au succès de notre projet social et environnemental. C’est aussi un moyen de répondre aux attentes de clients, qui recherchent des solutions éco-responsables pour leurs chantiers ou qui ont une démarche RSE forte. Le réemploi commence également à apparaître dans des appels d’offres, notamment pour de la commande publique".
 
Le réemploi ne peut malheureusement pas s’appliquer de manière systématique, c’est pourquoi le projet Rebâtir inclut également des activités d’optimisation du recyclage grâce au démantèlement de menuiseries vitrées et à la gestion des déchets de chantier.
 
Côté chutothèques (récupération de chutes de production), l’École supérieure d’art et de design Talm, troisième établissement public d’enseignement supérieur artistique en France, en a créé une en 2022. Precious Kitchen La Chutothèque Talm, résolument inscrite dans l'économie circulaire, collecte des chutes de production (toiles plastiques, découpes de textiles, mousses plastiques, etc) dans les entreprises qui sont ensuite utilisées dans des projets d'arts visuels. Un nouvel usage prometteur.
 
(1) Envie Maine regroupe quatre entreprises et un chantier d’insertion et est actif en Sarthe, Mayenne et Orne.
(2) En France, le secteur du bâtiment génère 46 millions de tonnes de déchets par an.
 
Contacts :
CCI : Angélique Barré au 02 43 21 00 31 ou angelique.barre@lemans.cci.fr
Talm : Victoria Kawohl au 06 26 10 30 38

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[Annuaire régional des acteurs du réemploi et de l'upcycling]
 
Lancé cet été par les CCI des Pays de la Loire, cet annuaire recense département par département les acteurs de la région spécialisés dans le réemploi ou l’upcycling d’objets/matières, qui proposent des solutions aux professionnels. Dans ce document, les acteurs du réemploi sont ceux qui récupèrent et revendent des objets/matières aux entreprises et permettent ainsi d’allonger la durée de vie de ces matériaux. Les acteurs de l’upcycling sont inclus car, bien qu’ils détournent l’usage initial des objets/matières, ils concourent à l’allongement de la durée de vie de produits non apparentés à des déchets. Cet annuaire pratique et gratuit est disponible auprès de votre CCI. Il a été réalisé en partenariat avec la Cress (Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire) et l'Adecc (Association pour le développement de l'économie circulaire et collaborative) et avec le soutien de l'Ademe.

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Pollution par les microplastiques : La lutte s'organise

Publié le 01/09/2023 - Par karine.meteyer@...
Petites particules de moins de 5 mm et de plus de 1 micron (en dessous ce sont des nanoplastiques), les microplastiques peuvent se retrouver partout : dans les airs, les sols, les cours d'eau, les océans.
 
Or, évaluer l'ampleur des contaminations et leurs conséquences sur la santé et l'environnement est extrêmement complexe. Encore mal connue aujourd'hui, cette pollution est le sujet de multiples projets de recherche. Depuis plusieurs années, l'Ademe en accompagne plusieurs pour évaluer la contamination liée aux microplastiques, en particulier dans les sols, moins étudiée que dans les eaux. Les études portent sur les différents microplastiques (primaires, secondaires (1)), les matières plastiques biosourcées, biodégradables et compostables ainsi que sur des solutions pour réhabiliter les décharges du littoral menacées par l'érosion des côtes.
 
De leur côté, les pouvoirs publics en France musclent la réglementation, notamment vis-à-vis des plastiques industriels. Applicable au 1er janvier 2022, une réglementation a ainsi été mise en place pour éviter les pertes de granulés plastiques industriels dans la nature lors de la manipulation et du transport. Pour Joseph Tayefeh, secrétaire général de Plastalliance, syndicat professionnel national de la plasturgie, dont le siège est au Mans (plus de 200 adhérents), ceci relève plus de la communication qu'autre chose. "Les industriels n'ont pas attendu cette réglementation pour agir sur leurs sites de production. Les granulés coûtent cher - des prix se sont envolés jusqu'à 2 000 euros la tonne - et ils n'ont aucun intérêt à perdre de l'argent. C’est surtout une réglementation sur les containers perdus en mer qu’il faudrait promouvoir. Reste la perte accidentelle pendant le transport et un travail est mené pour la limiter, avec des sacs plus résistants en particulier et des contrôles au départ et à l’arrivée".
 
Soutenir la plasturgie française
 
Selon le secrétaire général, les granulés plastiques industriels représentent en fait une quantité infime des microplastiques qui finissent dans la nature. Les sources principales sont : les filets de pêche, les poussières de pneus et de freins, les revêtements routiers, certains types de peinture et les fibres textiles. "On assiste en France à une offensive contre le plastique hallucinante alors que c'est le matériau le plus réglementé au niveau européen. Toutes les réglementations françaises risquent de décourager nos industriels et d'aboutir à une désindustrialisation de notre pays au niveau de la plasturgie alors que la production de plastique va être multipliée par deux ou trois dans les trente prochaines années ! On consommera toujours autant de produits en plastique en France... reste à savoir s'ils seront français". Rappelons que dans les Pays de la Loire, deuxième région française de plasturgie, la filière regroupe 300 entreprises environ. Pour faire le point sur les contre-vérités dites sur le plastique depuis 2018, Joseph Tayefeh est l'auteur de Plastique bashing : l'intox ?, publié en octobre prochain aux éditions du Cherche Midi.
 
Pour lui, les solutions sont de trois ordres. D'abord, la R&D avec la création de nouveaux polymères, de fibres textiles qui se détachent moins, de pneus moins abrasifs, de matériaux biodégradables pour les filets de pêche. De nombreuses entreprises et instituts de recherche étudient des solutions innovantes. Ensuite, le recyclage à améliorer. La France est en retard pour le tri (plus de 50 % des emballages plastiques recyclés en Italie ou Slovaquie, 21,4 % en France), et le recyclage… alors que tout emballage plastique est techniquement recyclable. Enfin, aider les pays d'Afrique et d'Asie à mettre en place la collecte et le tri des déchets. C'est un des enjeux du prochain traité mondial contre la pollution plastique qui devrait être ratifié en 2024.
 
(1) MP primaires : microparticules produites pour être ajoutées aux cosmétiques, détergents, produits d'entretien, etc. et pertes de granulés plastiques industriels. MP secondaires : issus de la fragmentation de macroplastiques par usure (fibres textiles, pneus, etc.) ou par vieillissement (érosion de déchets due à l'ensoleillement, à des frictions, etc.).
 
Contact CCI :
Angélique Barré au 02 43 21 00 31 ou angelique.barre@lemans.cci.fr

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No code : Un outil qui s’adapte à chaque métier !

Publié le 01/09/2023 - Par elise.pierre@ma...
De la création de sites web aux CRM en passant par les applications, les outils no code offrent la possibilité de créer facilement sans avoir besoin de développeurs qui touchent au "code sous-jacent". "Cela permet d’automatiser les flux, toutes les tâches répétitives, en bref, d’ôter de la charge mentale pour gagner en liberté et créativité ! Le no code est une nouvelle manière d’adapter l’outil informatique à son métier", résume Florent Pla, dirigeant de la société Flow Assistance qui forme à l’utilisation d’un de ces outils jusqu’à l’autonomie totale.
 
Le no code apporte ainsi une technologie pour accompagner les entreprises dans leur transformation numérique. "Le potentiel est comparable à celui de l’intelligence artificielle", s’enthousiasme Florent Pla qui confirme que ces outils facilitent la montée en compétences numériques de toute organisation. Accessible à tous, le no code a ainsi permis à un plombier-chauffagiste d’automatiser les prises de rendez-vous de maintenance, avec des propositions adaptées selon la zone géographique.
 
"Que ce soit pour la gestion RH (congés, paye, etc.), le CRM d’une entreprise, la gestion comptable… les applications sont infinies", ajoute le formateur. Car nombre d’outils existent - Monday, Notion, ClickUp, Airtable, etc. - dont une grande partie en accès free ou freemium (gratuit puis payant après période d’essai), alors que l’installation d’un ERP ou un CRM représente un investissement conséquent en temps et en argent. 
 
Sécurisation et qualité, gage d’une image de marque 
 
Ouvrant le champ des possibles dans un monde où la création de telles applications était jusqu’alors réservée aux codeurs, le no code présente de multiples intérêts à l’échelle d’une entreprise. "La sécurisation des process et des échanges diminue le risque d’erreur, et rend visible toutes les étapes, gage de qualité. Son infrastructure créée et personnalisée devient ainsi son outil de communication. Informer via ces indicateurs est rassurant pour le client", souligne Florent Pla, pour qui le no code concourt directement à valoriser son image de marque.
 
Et l’instantanéité des outils permet d’avoir accès à tout moment à tous ses tableaux de bord, indicateurs (opérationnels, de santé). "On peut déclencher l’envoi d’un devis personnalisé en un clic via son CRM, les relances automatiques auprès des clients, l'envoi d'informations quand on le souhaite, et ce, du devis jusqu’à la réalisation de la prestation", explique Florent Pla, qui conclut en insistant sur la facilité de prise en main. "L’outil permet d’être vite autonome, de gagner en temps et en rentabilité en quelques semaines". 
 
 
Contact :
Ruche numérique CCI au 02 43 21 00 01 ou contact@ruchenumerique.fr

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Aucun logiciel à installer, il suffit d'ouvrir son compte pour créer immédiatement dans une interface visuelle via l’outil choisi. L’utilisateur fait tout visuellement, en interagissant via le "glisser-déposer" dans un éditeur WYSIWYG (1) pour toute action, comme ajouter une image dans son application, créer une plage de rendez-vous... Il est possible de lier son interface à sa base de données, à des outils externes… "Attention à respecter le RGPD et n’inclure que des liens sécurisés vers les datas personnelles", précise Florent Pla.
 
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International Week : Cinq jours dédiés à l’export dans les Pays de la Loire

Publié le 01/09/2023 - Par pierre-jacques....
Philippe Crespin, dirigeant de Sofame et Susanne Beddies, responsable export de Sofame, participeront une nouvelle fois le 29 septembre à International Week.
 
International Week est de retour pour la 6e édition avec toujours pour ambition de convaincre ou aider les chefs d’entreprise ayant un projet de développement à l’export. Organisée par les CCI et la Team France Export Pays de la Loire, avec le concours de partenaires régionaux (la Région des Pays de la Loire, CIC Ouest, Dachser, Total Énergies et Riva Com), elle se déroulera du 25 au 29 septembre 2023 et son étape mancelle se tiendra le matin du 29 septembre.
 
Cette semaine dédiée à l’export propose un programme fait de rencontres d’experts pays, de tables rondes et d’échanges entre pairs permettant de se constituer un réseau. Avec plus de 1 000 participants attendus dans les cinq villes étapes (Laval, Angers, La Roche-sur-Yon, Nantes et Le Mans), 150 intervenants, une soixantaine de pays représentés, cette édition sera une nouvelle fois riche d’informations et d’échanges.
 
C’est en tout cas ce qu’a pu trouver Philippe Crespin, élu à la CCI, lors des précédentes éditions auxquelles il a participé. Ce dirigeant sarthois de Sofame, leader français des établis et postes de travail installé à Sargé-lès-Le Mans, a repris l’entreprise en 2015. Elle fait alors environ 1 % de son chiffre d’affaires à l’export en Suisse, un marché historique lié à l’industrie horlogère. Aujourd’hui forte de 50 salariés pour un chiffre d'affaires de 10 millions d’euros, Sofame va réaliser près de 5 % de son chiffre d'affaires à l’export et entend bien ne pas s’arrêter là. "Nous fabriquons du mobilier industriel du plus basique au plus sophistiqué, pour différents secteurs industriels (électronique, maroquinerie de luxe…), explique Philippe Crespin. Établis, rangements, dessertes et sièges, tout ce qui touche le poste de travail. Dès que j’ai repris, j’avais la volonté de développer l’export, cela a toutefois pris plus de temps que prévu. J’ai eu quelques difficultés, mais je n’ai pas lâché."
 
Un travail sur le long terme
 
Il prend le temps de réfléchir à sa stratégie export et, en janvier 2020, recrute une personne qui commence à structurer l’export. Malheureusement, en octobre 2021, elle quitte l’entreprise. Une autre personne est recrutée en février 2022. "Aujourd’hui, Sofame arrive vraiment sur des choses plus concrètes avec des commandes tous les mois, se réjouit son directeur. Nous allons faire environ 500 000 euros de chiffre d'affaires avec des clients récurrents. Nous sommes présents en Suisse, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas. La personne recrutée est allemande et on va donc aller prospecter le marché allemand. C’est le plus gros marché, mais on ne nous attend pas donc on sait que ce sera difficile. On a déjà fait une mission de prospection avec de premiers contacts."
Entreprendre une démarche export est un travail sur le moyen et long terme et demande de l’organisation. L’expérience d’autres chefs d’entreprise et les conseils d’experts sont essentiels. "International Week donne l'opportunité d’avoir des contacts avec des pairs qui décrivent leur expérience à travers les tables rondes ou lors d’échanges informels très utiles, souligne Philippe Crespin. On peut aussi s’informer sur les aides dont peut bénéficier l’entreprise. En Sarthe et dans les Pays de la Loire, on n’est pas seul dans cette démarche. International Week est l’occasion d’identifier les dispositifs et les personnes ressources pour se lancer à l’export."
 
 
 
Contact CCI :
Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12 ou myriam.reuze@lemans.cci.fr

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E-commerce : Un outil pour l’export

Publié le 01/09/2023 - Par pierre-jacques....
Alain Cimaz, responsable grands comptes et partenaires retail et services innovants, direction Export de Business France. Bien identifié par les consommateurs au niveau mondial, l’e-commerce s’installe dans le commerce mondial en déjouant parfois les prévisions ou les craintes qui l’entouraient il n’y a encore pas si longtemps. "L’e-commerce progresse mais il faut nuancer le propos, explique Alain Cimaz, responsable grands comptes et partenaires retail et services innovants,
direction Export de Business France. Au niveau mondial, on n’est plus sur une croissance à deux chiffres comme il y a quelques années pour l’e-commerce B to C. En 2023, on devrait atteindre les 6 000 milliards de dollars US. Mais nous assistons pour les trois grands marchés européens, Royaume-Uni, France et Allemagne, à une baisse des ventes de produits en ligne. Et la croissance repose sur la reprise des services notamment touristiques (transports, hébergement…). Depuis la fin de la pandémie, on a un rééquilibrage avec la fréquentation du commerce physique, mais l’e-commerce B to C est aujourd’hui un canal de vente incontournable."
 
Une tendance de fond se dessine : la progression fulgurante du m-commerce (mobile-commerce) avec la popularisation mondiale des smartphones. Son adoption est plus rapide en Asie et dans les états émergents en général (Brésil, Russie, Inde, Chine et pays africains), où l’accès à internet se fait majoritairement par le mobile. 
 
Autre tendance récente, le social-commerce où les réseaux sociaux deviennent un nouvel espace de vente pour les marques, phénomène qui se développe en Chine et aux États-Unis. Le marché mondial du commerce social est estimé à 300 milliards de dollars US et représente 10 % de l’e-commerce mondial B to C en 2021. 
 
Zacharie Bustreau, en charge du e-commerce B to B au département e-export de Business France. Enfin, le marché mondial de l’e-commerce transfrontalier devrait atteindre 630 milliards de dollars US en 2022, dont 240 milliards en Europe. Ce marché se développe notamment via les sites marchands généralistes devenus des places de marché (ou marketplaces) qui favorisent l’augmentation du volume des ventes. Elles représentaient plus de 62 % du revenu mondial de l’e-commerce en 2020. 
 
La progression du B to B
 
Et ces marketplaces concernent aussi le B to B. "Le B to B est un marché plus important que le B to C et c’est celui qui se développe le plus, précise Zacharie Bustreau, en charge du e-commerce B to B au département e-export de Business France. Un acheteur professionnel sur trois déclare préférer l'e-commerce et l’outil marketplace. Pour aider les entreprises à exporter grâce au numérique, Business France fait l’acquisition de comptes qu’elle met à disposition à des prix subventionnés."
 
Différent du e-commerce B to C - un panier moyen plus important par transaction mais des transactions moins fréquentes, processus de décision de l’acheteur plus complexes, conditions et tarification spécifique par client… - l'e-commerce B to B est abordable y compris pour les TPE et PME. Le référencement y est plus facile, les business models variables, les frais de marketing digital moins élevés. "Il y a un coût mais il est tout de même bien inférieur à celui du B to C. C’est abordable pour une marque même peu connue", conclut Zacharie Bustreau.

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[E-commerce : quelques chiffres clés 2022]
 
- CA B to C : 5 437 Mds USD 
- CA B to B : 7 080 Mds USD
- 19 % des ventes mondiales de détail
- 2,64 Mds de cyberacheteurs (33 % de la population mondiale) dont 943 millions en transfrontalier
- CA B to C transfrontalier : 991,2 Mds USD
- La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne concentrent 60 % des ventes en ligne B to C européennes
- La France est au 5e rang mondial en CA et elle est le 2e marché du commerce électronique en Europe (derrière le Royaume-Uni)  

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